Des temples et des chats, partie I
Ce n’est pas un secret, les chats au Japon sont quasi vénérés. Il n’est donc pas surprenant de les observer en grand nombre dans les lieux de culte comme les temples, les tombeaux et les cimetières. Ils y sont les bienvenus et les gens leur apportent nourriture, affection et soins, c’est leur maison. Si la majorité d’entre eux semblaient à l’aise avec la foule, d’autres se faisaient plus discrets, gambadant d’une statuette à l’autre afin d’échapper aux nombreux regards amusés des spectateurs.
J’ai trouvé certains de ces endroits grâce à internet mais d’autres complètement par hasard en me baladant dans les rues et ruelles. Ce n’est pas une blague, il doit y avoir un temple à presque tous les coins de rue, Amateurs d’architecture japonaise traditionnelle, vous serez conquis!
Voici une compilation de quelques temples visités ainsi que de leurs locataires, nos amis les félins.
Le temple Umenomiya Taisha est reconnu pour la présence de chats sur place. J’avais vu de nombreuses images sur internet et en m’y rendant tôt le matin, j’espérais en croiser quelques-uns. Mission accomplie!
Un des nombreux jardins du temple Shodenji, dans le quartier Arashiyama. Quoiqu’un peu trop achalandé à mon goût, ça en valait tout de même le détour. Ceux et celles qui aiment le shopping, la rue principale de ce quartier saura vous combler!
Le temple Daikakuji.
Une randonnée très agréable fut celle qui mène à la chute Kuya-no-Taki. Plus particulièrement parce que c’était désert et aussi parce que j’ai eu l’occasion d’assister à un rituel de purification. J’ai préféré me faire discrète et par respect pour la personne, je n’ai pas pris de photos de la scène… sans oublier que le sous vêtement porté pour ce rituel, de style «bouddhiste-minimaliste», était plutôt transparent!
Les jardins du temple Ginkakuji à Kyoto sont fabuleux, mais ce que je retiens le plus, c’est son vaste domaine avec plusieurs sentiers, dont un qui aboutit au sommet de la montagne Daimonji. Cette marche d’environ 2,7 kilomètres (aller seulement) passe par un point de vue époustouflant sur Kyoto, à 466 mètres d’altitude. C’était parfait pour trouver un peu de tranquillité, je recommande!
Vous avez aimé ce récit? Voyez la deuxième partie ici : « Des temples et des chats, partie II »