L’Île aux Lièvres
Quel bonheur que de passer à nouveau un séjour sur l’Île aux Lièvres! Il y a tant à découvrir dans ce véritable petit paradis, tout près de Rivière-du-Loup.
C’est à bord du bateau Le Pèlerin que j’entamais ma nouvelle aventure sur l’île. Je séjournais à l’Auberge du Lièvre et je faisais partie des premiers chanceux à découvrir leurs nouvelles installations. Des chambres magnifiques avec des balcons offrant un panorama exceptionnel sur la baie, particulièrement appréciés au lever du soleil.
Il est également possible de louer un chalet ou de choisir l’option camping. Pour avoir vu plusieurs sites de camping dans ma vie, ceux-ci sont dans les plus beaux et paisibles. Voisins éloignés, vue imprenable sur le fleuve, de quoi ravir tous les amateurs de plein air.
Avec ses 13km de longueur, l’île est imposante, je suggère d’avoir au minimum 2 à 4 jours pour l’explorer. Plages à perte de vue, belvédères naturels, phoques, oiseaux, lièvres et odeur saline, tous vos sens seront sollicités.




J’ai exploré le sentier de La Corniche qui nous amène à de magnifiques points de vue surplombants la forêt. En fin de journée, la lumière y est sublime et lièvres, fleurs et lichens nous accompagnent. Changement de paysage avec le sentier de la Mer du Sud qui se rend jusqu’à la pointe Est et revient par la Mer du Nord. Lors de mon premier séjour il y a quelques années, c’est sur les berges de la Mer du Nord que j’ai pu voir les phoques se prélasser «en formes de bananes» sur les rochers. Cette boucle permet de revenir à l’auberge par La Traverse ou Le Campagnol. J’ai également beaucoup aimé le sentier de La Chouette, qui baigne dans une ambiance douce le matin.
J’ai donc plutôt concentré mes balades sur la partie Est de l’île, mais je me promet de plus grandes distances lors de ma prochaine visite afin de voir la portion Ouest, où l’on peut facilement cumuler une vingtaine de kilomètres de marche en une seule sortie.






Une fois le soleil tombé, le ciel se prépare pour la nuit et revêt son manteau violacé, le fleuve devient tranquille et les anses se remplissent. C’est l’heure bleue…



Il faut également prendre le temps d’explorer L’Anse à Warden et L’Anse à Bonhomme-Bouchard. Les Eiders à duvet y étaient nombreux, j’ai pu admirer plusieurs mamans et canetons.




















Ma dernière soirée a été couronnée par une balade avec quelques membres de l’équipe Duvetnor, nous sommes arrivés à la pointe Est juste avant la tombée de la nuit. J’en ai profité pour faire quelques portraits d’eux, n’est-ce pas qu’ils s’agencent parfaitement à ces lieux?

C’est déjà le temps de partir… pour mieux revenir! J’espère que ce récit, surtout imagé, vous aura plu.




